Soumis par Joël Gauthier le
The Quick Brown Fox raconte une rupture en 26 phrases, associées aux 26 lettres de l'alphabet (chaque phrase commence par une lettre différente): une femme découvre que son mari la trompe, en ressent de la honte et de la culpabilité, se réfugie dans son jardin, puis décide enfin de tout quitter. À l'écran, l'internaute n'a qu'à glisser le curseur de sa souris sur une lettre pour voir apparaître la phrase qui lui est associée. D'une lettre à l'autre, l'histoire se précise, le fil des évènements se clarifie, jusqu'à ce que l'internaute accède à une vue d'ensemble du récit enfin reconstitué.
Le récit se présente sous deux formes différentes: une forme pangrammique et une forme alphabétique. Dans la forme pangrammique, la première à s'afficher à l'écran, les lettres forment la phrase «The quick brown fox jumps over a lazy dog». Comme les lettres à l'intérieur de cette phrase apparaissent dans le désordre, l'histoire est éclatée, non-linéaire. Ce n'est qu'une fois que l'internaute a visité au moins une fois toutes les lettres de cette version pangrammique que la version alphabétique devient accessible, permettant de reconstruire le fil logique de l'histoire: la phrase qui commence par a vient avant celle qui commence par b, la b avant la c, la c avant la d, etc.
Chacune des 26 phrases constituant le récit apparaît accompagnée d'une animation constituée de vidéos reprises sur le Web par Bigelow et manipulées pour en faire de nouvelles images.