Dans une fort belle étude qu'il consacre au «Farouest» dans l'oeuvre de Jacques Ferron, Pierre Nepveu montre bien la présence d'une «conscience spatiale ou topologique très aiguë» qui anime les récits et plus largement l'ensemble de la production ferronienne. Cette conscience se manifeste tant par les déplacements des personnages, par une grande attention à l'architecture et à l'état des lieux physiques, que par l'importance des toponymes et des figures spatiales. C'est ainsi que le Farouest lointain, plus exactement l'Ouest canadien et le projet d'une Amérique française et métisse, se voit mis en scène au sein de la riche topographie ferronienne, le plus souvent sous le mode de l'échec ou du renoncement.
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