Université du Québec à Montréal

Le temps contemporain: maintenant, la littérature

Cahiers Figura
Année de parution:
2009
N° de la publication:
21

Souvenir du passé, variation sur le présent, imagination de l’avenir: la littérature s’est toujours nourrie de ces ressorts immémoriaux de l’art du récit. Mais qu’en est-il de la littérature contemporaine? Comment agence-t-elle la mémoire et l’espérance, le «déjà plus» et le «pas encore», le maintenant et l’autrefois? Quels sont les rythmes et les durées, les passés et les futurs qui fondent la singularité de la littérature du présent, de notre présent? Ce cahier de recherche, qui rassemble les interventions de douze jeunes chercheurs, interroge la manière dont les littératures québécoise et française disent notre contemporanéité et son imaginaire du temps.

Avec des textes de Joëlle Bouchard, Simon Brousseau, Philippe Charron, Shawn Duriez, Mylène Fortin, Virginie Harvey, Tu Hanh Nguyen, Amélie Paquet, Vicky Pelletier, Annie Rioux, Sébastien Roldan et Nathalie Roy.

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Pour citer ce document:
Hamel, Jean-François et Virginie Harvey (dir.). 2009. Le temps contemporain: maintenant, la littérature. Cahier Figura. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/publications/le-temps-contemporain-maintenant-la-litterature>. Consulté le 1 mai 2023. Publication originale : (2009. Montréal : Figura, Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire, coll. Figura, vol. 21, 174 p.).

L’Encyclopédie et le palimpseste. Des débordements de la mémoire à la réécriture du deuil dans «Méroé» d'Olivier Rolin

Retiré dans sa chambre de l’hôtel des Solitaires à Khartoum, le narrateur de Méroé, dont le soliloque habite tout l’espace de ce roman, voue à l’écriture une sorte de survie désoeuvrée dans laquelle il attend la police, ou il ne sait quoi d’autre encore, la fin du monde peut-être.

Supercherie et mémoire littéraires chez Éric Chevillard et Enrique Vila-Matas

«La littérature est morte, mais l’immense foule de ses fidèles semble l’ignorer». C’est ce qu’écrit Dominique Maingueneau en ouverture de son dernier essai —geste d’énonciation fracassant s’il en est, qui ne vient pourtant qu’actualiser la thèse maintenant largement admise de l’effacement de la littérature dite majuscule.
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