Il faut s’imaginer un temps où l’éclat de la vérité, sa quête et son désir, se serait émoussé, où à l’authentique et stable unité des discours succéderaient une constante équivoque, une fuite du sens vrai et la découverte, comme en pelures d’oignon, de sens trompeurs, empilés. Ce temps n’existe pas, ce temps constitue plutôt un état de la pensée humaine et il qualifie divers retours modernes, lors desquels on a voulu opposer la vérité de la facticité à l’illusion de l’authentique.