Cahiers Figura

Joseph Conrad. L'errance du verbe

Lorsque paraît en 1896 An Outcast of the Islands, second roman de Joseph Conrad, les critiques sont pour la plupart élogieuses, mais quelques voix discordantes se font entendre, qui pointent les défauts présumés du livre – long et fastidieux selon le National Observer, submergé par les descriptions d’après le Sketch.

Les champs de l'atopie

«Kenneth White est-il un poète qui voyage ou un voyageur dont l’errance fait surgir la poésie?» Je pourrais faire mienne cette question posée par Robert Bréchon en 1979, en introduction à l’article intitulé «Vers un yogui occidental».

Présentation: Errances

Qu’entre la littérature et l’errance il n’y a qu’un pas, et un pas qui, contrariant l’esprit analogique, n’est pas forcément celui de la déambulation. Si celle-ci est bien une expression de l’errance, le rapprochement des deux phénomènes provoque une restriction sémantique qui nous amène à les considérer séparément.

Représentations et fonctions symboliques de la ville dans les films noirs. Miroir, miroir aux alouettes et vitre sans tain

En quittant les immensités naturelles et ouvertes de l’Ouest sauvage, les hors-la-loi des westerns investissent l’espace urbain, fermé, et s’y forgent un statut de gangster. Ils se construisent dans, par et pour la ville, ainsi que le laissent apparaître les films noirs hollywoodiens.

De la ville-décor à la ville-personnage. La représentation de Los Angeles dans deux films de David Lynch, «Lost Highway» et «Mulholland Drive»

Après avoir livré dans Lost Highway une vision fantasmée de Los Angeles, dans Mulholland Drive, il fait de la ville, qui fonctionne comme un système de signes générateur de fictions, un personnage à part entière.

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