Rue Ontario

Photos et texte (déambulation du 21 octobre 2014)

Le vrai est un moment du faux
 

elle avait des running shoes rouges
j’ai remarqué le kleenex dans sa main
droite au moment où elle sortait
de la cabine téléphonique Telus
à coté de la Pataterie ça cogne dur
trop de coke un rhume peu importe
aujourd’hui nous avons l’air malades
allo ouais c’est moi
non j’préfère pas
j’y vais d’reculons
Tel us every thing
Tel us how it’s
au coin de la rue
et de l’avenue

Il avait plu

c'était son visage de trop jeune mère, ses yeux bouffis, sa main sur le bébé collé à sa poitrine, le mec qui criait après elle. 
c'était dimanche matin. 
c'était cet homme qui gémissait sur son perron entouré de ses deux chiens et qui se balançait, la tête cachée entre les jambes. 
c'était l'étrange hoquet du vieux-jeune qui m'a montré des sous en me demandant une clope. 
c'était là que j'habitais à 20 ans, dézéry/ontario. 

En réponse à Hector: un escalier, une fenêtre et deux nus

En écho aux photos publiées par Hector, une réponse en oblique. La première a été prise près des Lofts Moreau, rue Ontario; la deuxième dans la ruelle Jeanne-d'Arc (nom d'usage, à l'est de l'avenue du même nom), au sud de la rue Ontario; la troisième probablement pas très loin de celle photographiée par Hector. Il faudra retrouver l'endroit précis.

Sentier Jardin des Oiseaux: vue frontalière sur Hochelaga

Dimanche 28 septembre. En route pour la déambulation du grand V hochelagan, le grondement des locomotives capte mon attention et me pousse à passer sous le viaduc de Rouen. Empruntant le viaduc Ontario cette fois-ci, je découvre une brèche...

Ce petit sentier linéaire, aménagé le long du chemin de fer, qui nous invite à profiter gratuitement du sentier Jardins des Oiseaux (anciennement Novaya Aurelia).  Des oiseaux (oui! oui!), qui grafitent ici et là, qui survolent le vacarme, l'emprise ferroviaire ou frontalière sans jamais présenter de passeports pour entrer en Hochelaga!

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