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Post-modern Gaming -
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La modernité redéfinit l’échange entre l’œuvre et le spectateur, il n’y a plus d’extérieur au cadre, plus rien qui n’échappe au jeu répétitif d’intériorité et d’auto-affection. L’art sans référent joue seul, il ne peut plus être considéré comme expérience subjective et annule la spectature, lui refuse la gratification du plaisir esthétique. En se basant principalement sur les écrits de Heidegger et de Derrida, l’auteur démontre comment, devant cette impasse dans laquelle le jeu originel de mise-en-présence a disparu, la postmodernité se retourne vers le jeu - prenant l’essence du jeu comme point de départ pour une critique de la pensée métaphysique. C’est ce jeu (qui n’est plus précédé du sens et qui devient emblématique de l’impossibilité d’une condition originelle fixe) et la nouvelle pensée qu’il génère [générera], que l’auteur tente de cerner, notamment à travers les readymades de Duchamp.