Université du Québec à Montréal

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Cnockaert, Véronique

«Bouclage de boucle». Baise-moi de Virginie Despentes

Alors que le roman Baise-moi donne à voir, comme le remarque généralement la critique, une violence sexualisée grâce à laquelle «les femmes [Nadine et Manu] se font les sujets abjects de leur objectification» (Nadia Louar), un détour par l’analyse ethnocritique, si elle n’infirme pas ce constat d’inversion, révèle surtout de la part de l’écrivain la volonté de pousser le réalisme dans ses retranchements les plus radicaux. Cette radicalité est prise en charge par une endogamie esthétique que loge en creux tout désir mimétique et que soutient une logique carnavalesque poussée à l’extrême.

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Lafontaine, Marie-Pier

Marie-Pier Lafontaine est étudiante au doctorat en études littéraires à l'Université du Québec à Montréal. Sous la direction de Cassie Bérard, elle s'intéresse aux représentations de la violence au féminin dans la littérature contemporaine des femmes. Marie-Pier est aussi écrivaine.

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Lauzon, Marilyn

Marilyn Lauzon est enseignante de littérature au Collège Lionel- Groulx. Détentrice d’une maîtrise en littératures de langue française de l’Université de Montréal, ses travaux portent principalement sur les représentations des corps dans les textes littéraires (corps sexués, corps racisés, corps familial).

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Miclo, Anne-Sophie

Anne-Sophie Miclo est doctorante en histoire de l’art à l’Université du Québec À Montréal, elle s’intéresse aux problématiques liées au vivant dans les expositions et les collections muséales.

Mise à jour de ma relation avec Bernard

Le 21 janvier dernier je rencontrais Bernard : un lapin que j’avais acheté pour l’élever à des fins de consommation comme le sont, à travers le monde, des milliards d’autres animaux non humains (https://www.economist.com/blogs/dailychart/2011/07/global-livestock-counts). « Cet animal aura une meilleure vie qu’eux, je me disais d’abord, et sa mort sera plus humaine, plus personnelle. » C’est le mythe de la viande heureuse qui me consomme.

Entre défaite et triomphe. Le vicomte de Brassard comme avatar littéraire de la virilité

Ce qui étonne dans cette conception de l’évolution des courants littéraires au XIXe siècle, c’est moins la discréditation d’une forme poétique jugée comme «dépassée» que l’apparition d’une valorisation esthétique qui passe par une notion tout autre que littéraire, soit par la virilité. Louis Veuillot, dans sa définition de la virilité tirée du Grand dictionnaire universel du XIXème siècle, fait part des mêmes étranges rapprochements: «Le poète n’arrive pas à la VIRILITÉ intellectuelle; il est vain, capricieux, poltron, comme l’enfant ou comme la femme.» (1866-1877: 1106) Pourquoi les poètes et les écrivains du XIXe siècle sont-ils ici évalués selon la «virilité» de leur approche, et non pas selon des critères esthétiques ou formels? Que signifient ces étranges rapprochements dans les esprits?
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Bélanger, Jennifer

Jennifer Bélanger est écrivaine et étudiante au doctorat en études littéraires, avec concentration en études féministes, à l'Université du Québec à Montréal. Dirigée par Martine Delvaux, sa thèse porte sur les inscriptions corporelles et textuelles de la maladie à l'intérieur de récits contemporains écrits par des femmes.

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