«Beaucoup de collections de photographies érotiques de la Belle Époque qui sont inspirées par les préraphaélites et l'art nouveau ont été redécouvertes dans la deuxième moitié du XXe siècle. Elles ont été republiées dans les dernières années pour célébrer un érotisme coquin, une sexualité romantique, un érotisme voilé, délicat, charmeur, qui fait rigoler parfois. Cet érotisme artistique qui découle de la pudibonderie victorienne est rarement choquant. Il met le plus souvent en scène une vision esthétisée des corps, les modèles présentés sont beaux, délicats, sensuels, il mise avant tout sur un dévoilement partiel. La collection Rotenberg se situe aux antipodes de cet esthétisme coquet et érotique. Nous sommes dans le registre de la pornographie, mais aussi dans le document de collection.»
OBSERVATOIRE DE L'IMAGINAIRE CONTEMPORAIN