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Conférence

Université Sainte-Anne

«It would be unbearable to look at directly». Ou comment apprivoiser le pire de l'Histoire

Gervais, Bertrand
À mi-chemin entre les ruines d’Hiroshima et le Ground Zero de New York, Bertrand Gervais explore son rapport à la violence extrême, à l’imaginaire de la fin et la représentation de l’irreprésentable en littérature contemporaine.
Conférence

Université du Québec à Montréal

Stratotype digital-ien

Gagné, Isabelle
Le 16 mars 2017, dans le cadre du groupe de recherche Archiver le présent, Isabelle Gagné, alias Miss Pixels, a donné une conférence «Stratotype digital-ien» qui retrace son projet de création du même nom.
Conférence

Université du Québec à Montréal

Le web est une histoire: sous le flux, les questions

Bon, François
Au privilège de l’ancienneté, exploration avec François Bon, pour fêter ses 20 ans de connexion Internet, d’un certain nombre de sites, blogs et plateformes photographie, vidéo, narration ou combinaisons des trois, retour sur l’évolution de ces sites et tentatives, plus quelques incursions dans son
Conférence

Université du Québec à Montréal

Toucher à l'image, toucher à la mort. Des masques mortuaires chez Heidegger et Blanchot

Alloa, Emmanuel
Programme de recherche RADICAL
Emmanuel Alloa construit sa conférence à partir d'une méditation brève, mais puissante, de Maurice Blanchot sur les forces de l'image, réflexion qui se bâtit dans un petit texte, «Les deux versions de l'imaginaire» publié dans «L'espace littéraire» en 1951.

La puissance figurale des images oniriques chez Pedro Pires

Cette image, photogramme tiré de la première scène du court-métrage Hope (2011) du cinéaste Pedro Pires, est puissante par sa capacité d’évocation figurale puisqu’elle nous permet, dans le sens où l’entend Philippe Dubois, de voir ce que voit le cinéma. C’est-à-dire qu’une fois débarrassée de sa référence mimétique à La création d’Adam de Michel-Ange (1508-1512) et à l’Enfant géopolitique observant la naissance de l’homme nouveau de Salvador Dalí (1943), une fois saisi le paradigme métaphorique de l’univers martial, des désastres de la guerre à la chute de l’homme dans la bêtise de l’orgueil et de la vanité, ce photogramme permet la prise en considération de la figurabilité permise par le cinéma de l’onirisme, la poétique de l’image brute dans sa dimension phénoménologique, sans appel dialogique ou narratif, bref, le travail de l’image en train de se faire, en train de se regarder. 

L'oeil qui pulse

«Entering the Inferno», se traduisant comme l’entrée en enfer, est la photographie que Karen Lunney a soumise au concours du National Geographic en 2013. Prise au vif lors de la migration saisonnière des gnous au Kenya, cette photo donne à voir des bêtes soudainement surprises par un courant violent. Le chaos que leurs cornes dessinent dans l’eau, virevoltant en toutes directions, laisse deviner la confusion dans laquelle elles s’engouffrent. Si elles veulent survivre au déchainement de la rivière Mara, elles doivent trouver une terre ferme où poser pied. 

Andreas Gursky: la puissance du faux

Le consumérisme contemporain nous donne la possibilité de vivre des «expériences» déroutantes et paradoxales marquées par le choc et la surstimulation, et qui, dans un même mouvement, nous renvoient à une condition existentielle dénuée de sens1. Dans ces espaces voués à la consommation – du grand magasin au «power-center», en passant par le centre commercial et le magasin grande surface –, l’expérience de la déambulation qui s’y rattache n’est peut-être pas complètement refermée sur elle-même. Peut-être est-elle capable de dévoiler une certaine vérité sur la réalité contemporaine, à condition que nous soyons en mesure de saisir cette expérience et de la transformer, ou plutôt de la dialectiser.

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