Il faut s’imaginer un temps où l’éclat de la vérité, sa quête et son désir, se serait émoussé, où à l’authentique et stable unité des discours succéderaient une constante équivoque, une fuite du sens vrai et la découverte, comme en pelures d’oignon, de sens trompeurs, empilés. Ce temps n’existe pas, ce temps constitue plutôt un état de la pensée humaine et il qualifie divers retours modernes, lors desquels on a voulu opposer la vérité de la facticité à l’illusion de l’authentique.
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Qu’ils évoluent dans un cadre réaliste, fantastique ou historique, les personnages adolescents incarnent des modèles d’action et de pensée, comme l’attestent les nombreuses analyses consacrées à des séries littéraires et cinématographiques telles que «Harry Potter» ou «The Hunger Games». Outre les sujets qu’elles abordent (découverte de la sexualité, quête identitaire, expériences transgressives, etc.), les fictions destinées aux adolescent.e.s tiennent également compte des caractéristiques de leur lectorat et de leur auditoire.
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Plus qu’un pur véhicule, le corps est un lieu privilégié d’aventures faisant se rencontrer l’intime et l’extime, voire l’extraordinaire, dans la fiction. Il est au centre de profonds questionnements identitaires et sujet de reconfigurations (fussent-elle défigurantes): sa maladie et sa détérioration alimentent bien des intrigues, tout comme son perfectionnement –parfois inquiétant– grâce à la technique.
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Quels rapports le corps entretient-il avec son environnement? Quels imaginaires du corps et de son rapport à l’espace sont véhiculés par les représentations artistiques et littéraires?
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Ce colloque examine la présence des machines dans les créations imaginaires des deux côtés de l’Atlantique depuis la fin du XIXe siècle.
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L’exaltation et le débordement rompent avec l’idéal d’un monde mesuré et stoïque. Faire leur expérience, c’est donner toute la place au corps, aux sens et aux émotions.
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À partir du concept de lectures actualisantes, ce colloque vise à développer plus largement la question de ces utilisations créatives (Eco, 1992), appropriantes (Citton, 2007) et inspirées (Rorty, 1996) du texte par le lecteur.
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Dans une perspective archétypologique, l’imaginaire est universel: les êtres humains partagent un même imaginaire dont les formes spécifiques peuvent varier selon les cultures. Nous pensons cependant qu’il y a non pas un mais une multiplicité d’imaginaires radicalement différents selon les contextes et les disciplines dont ils proviennent.
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Le colloque «Imaginaires, théories et pratiques de la culture populaire contemporaine», organisé par Samuel Archibald, Megan Bédard, Jean-Michel Berthiaume, Fanie Demeule, Antonio Dominguez Leiva, Sarah Grenier-Millette, Mathieu Li-Goyette et Philippe St-Germain.
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Ce colloque voudrait saisir comment la littérature et les arts s’arrangent pour représenter un comportement considéré longtemps par nos sociétés comme un modèle de conquête et d’expression de soi, comportement jugé déplacé, violent, voire dangereux.
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