«La pornographie de l’abstinence dont il est question ici est bien sûr celle de Twilight, le grand culte médiatique préfabriqué de ce début de millénaire. Nul ne peut ignorer la charge métaphorique de ce duel pour le cœur et le corps de Bella Swann, métaphores à ce point transparentes qu’elles en perdent presque toute force d’évocation. Le beau ténébreux de l’école est un vampire, le petit gars du coin un loup-garou. Les vampires doivent résister à toute force au parfum capiteux de Bella, affolant pour les narines. À la fin de Twilight, Edward doit aspirer le venin d’un autre vampire du corps de Bella, tout en contrôlant à l’aide de son amour son désir impérieux de la sucer à mort. Sam Ulley, le chef de la meute des loups-garous, a laissé de profondes cicatrices sur le visage de l’amour de sa vie Emily, en perdant le contrôle de lui-même durant sa transformation en bête (le genre de petite touche qui donne à la série toute sa classe). Les exemples pourraient être nombreux.»
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