OBSERVATOIRE DE L'IMAGINAIRE CONTEMPORAIN
Penser le contemporain
Aire de recherche consacrée à la théorisation et à la compréhension de la notion de «contemporain»
Derrière les rideaux de scène
Et si le fils Kermeur n'existait pas?
«Distant Reading»: Est-ce que l'ordinateur nous éloigne trop?
De la génération X à la génération A, même combat: le sujet présentiste, le recul de la religion et la crise de la mise en récit dans l'oeuvre de Douglas Coupland
Qu’est-ce qui fonde la spécificité du rapport au temps et à l’histoire à notre époque, et quelles conséquences ce rapport entraîne-t-il sur l’imaginaire du sujet contemporain?
Les nouveaux pionniers selon Levi’s: anachronismes et propagande sociologique dans la campagne Go Forth 2009
En 2009, les jeans Levi’s ont confié à la firme de publicité indépendante Wieden+Kennedy, basée à Portland, le développement du volet nord-américain de leur campagne publicitaire annuelle. Les deux directeurs à la création chargés du projet, Danielle Flagg et Tyler Whisnand, ont alors décidé de s’entourer de trois icônes de la scène artistique néo-hipster émergente pour la réalisation de la campagne. Leur but: repositionner la marque à la fine pointe du cool et s’accaparer la très difficile clientèle néo-hipster.
Inception mindfuck: la représentation d'un imaginaire créateur
Si la réussite d'une fiction était mesurée par la somme des réactions qu'elle provoque, Inception serait considéré comme un classique contemporain. Sept mois à peine après sa sortie sur grand écran, une recherche Google révélait près de six millions deux cent mille résultats pour les termes «Inception film analysis» et près de trois millions six cent vingt mille pour «Inception explanation». Au-delà des simples cumuls de données statistiques, ces chiffres suggèrent qu’Inception a engendré une exceptionnelle volonté de comprendre, sinon de prendre parti, de donner un sens clair et définitif à cette œuvre.
Qu'est-ce qui est triste à propos de l'Amérique? Le bonheur médiatique dans «Infinite Jest»
Le roman Infinite Jest de David Foster Wallace n’est pas aussi drôle que son titre le laisse présager. Si le lecteur se trouve plongé durant plus de mille pages au cœur d’une plaisanterie infinie, il doit admettre, au terme de sa lecture, qu’il s’agit d’une blague teintée d’humour noir. Et ce qui subsiste, lorsque celui-ci referme le livre, c’est peut-être davantage un malaise que l’impression d’avoir rigolé.