La radio et la littérature

Pour lier Frañol radio avec les études littéraires et culturelles, il est important de remettre en question les frontières traditionnelles de la littérature.

Richard Hughes, dans « The Second Revolution: Literature and Radio », explique que l’effet de la radio sur la vie contemporaine est important: il suggère même que la radio a engendré une « révolution » par rapport à la littérature en particulier. Il fait valoir que de nos jours les auteurs écrivent pour l’oreille autant que pour l’œil, et il suggère que « ce serait certainement le résultat de plus d’avantages à la radio, car de cette façon toute la littérature deviendrait un matériau apte à la radiodiffusion [ma traduction] » (398). En ce qui concerne la radio et le théâtre, sous un autre angle, celui de la réception, Frances Gray, dans « The Nature of Radio Drama» affirme que « la scène de la radio est l’obscurité et le silence, l’obscurité [je dirais l’illumination] du crâne de l’auditeur [ma traduction] » (49) et stipule que lorsqu’une personne a l’expérience de la radio « il [ou elle] porte la scène avec lui [ma traduction] » (49) En d’autres mots, l’auditeur imagine la scène dans son cerveau. Gray soutient qu’il existe deux caractéristiques principales à la radio. La première est la « flexibilité de scène sonore », une qualité qui transporte des personnes à travers les frontières du temps et de l’espace. Le deuxième aspect important de la radio est «l’intimité»; cela crée l’enthousiasme et incite la participation de l’auditoire. Gray soutient que la radio permet à l’auditoire de produire une scène de théâtre à l’intérieur de sa tête, où «l’auditeur ne crée pas seulement la narration, mais l’ensemble du système dans lequel le récit prend forme dans le monde [ma traduction] » (Gray 76). L’auditeur, en d’autres termes, est créatif. Il ou elle concrétise le récit de manière performative, et invisiblement construit un monde imaginaire dans lequel ce récit peut se produire.

Pour terminer cette seconde entrée, je vous pose une question pour réfléchir sur la connexion entre la radio et la littérature.  Que pensez-vous de l’affirmation de Richard Hughes qui explique que les auteurs de nos jours écrivent pour l’oreille autant que pour l’œil?

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