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Recherche dans la bibliographie: inexistante, littérature
L'auteur retrace quelques anecdotes de la carrière de Borges et rapporte certains commentaires qu'il a faits sur la critique de son œuvre (qu'il aurait souhaité plus sévère, lui qui se qualifiait lui-même d'imposteur). Il présente brièvement la relation entre Borges et Caillois, duquel il disait : «Roger Caillois est mon inventeur».
Analyse du passage dans lequel le narrateur et des amis jouent au furet dans À l'ombre des jeunes filles en fleurs - sa signification symbolique sur toute la relation entre Marcel et Albertine. L'article évoque les figures de jeux composant l'œuvre de Proust. «Si la quête du narrateur se lit en effet comme questionnement existentiel, elle emprunte ses règles à la fiction et à l'art, pratiques qui s'apparentent au domaine du jeu» - malheureusement, l'auteur n'élabore pas en ce sens.
L'auteur s'intéresse à la place du jeu dans l'œuvre romanesque de Michel Tournier - en premier lieu les jeux auxquels s'adonnent ses personnages, mais aussi le dialogue ludique qu'entretient Tournier avec son lecteur. Krell s'intéresse également à l'humour chez Tournier («humour blanc») - humour qu'impliquerait le ludisme.
L'auteur relève le thème du jeu dans le roman de Cocteau pour en faire une clef interprétative. Fuite de la réalité, le jeu n'est ici discuté que dans une approche symbolique révélatrice de la psychologie des personnages.
Les procédés autogénérateurs qui régissent le roman de Robbe-Grillet sont ici considérés en terme ludique. L'enjeu du roman, pour le lecteur, serait de mettre à jour les règles qui déterminent le jeu des éléments romanesques. Délaissant l'illusion référentielle au profit du ludisme, l'auteur relève dans les romans de Robbe-Grillet le "game" et le "play" de Winnicott ; le lecteur ne pourrait découvrir un système de règles applicable à l'ensemble de l'œuvre. L'enjeu du texte serait donc de faire jouer les assisses du roman classique.
L'auteur se propose d'approfondir la dimension ludique inhérente à l'œuvre de Perec, fondée sur l'application systématique de règles lors de la création. Ces contraintes, pour Perec, ne constitueraient pas la finalité de son écriture. L'analyse révèle que c'est la thématique de l'absence qui est au centre de l'œuvre. Chouraqui souligne également l'analogie entre la démarche de Pérec et le traitement de texte informatique.
L'auteur s'intéresse au phénomène de la lecture sérielle, ancré dans la littérature de genre, d'un point de vue psychanalytique. Le choix d'un genre ou de romans de type sériel en particulier exprimerait la distance plus ou moins grande que le lecteur prend avec ses fantasmes. Elle discute également de la nécessité d'introduire de nouveaux éléments selon un rythme susceptible de ne pas choquer les lecteurs de ce type de littérature : le principe de plaisir se nourrirait d'une tension entre le familier et l'imprévisible.
Constatant l'importance acquise par la notion de jeu dans le discours de la critique littéraire, Wilson tente de cerner les similitudes et différences entre deux sous-concepts de la famille cognitive du jeu : le carnavalesque bakhtinien et la déconstruction telle que définie par Derrida. La transgression des conventions narratives est ici considérée comme un jeu avec les prédispositions du lecteur. Selon les points de vue, ce jeu est amorcé par l'auteur ou démontre tout simplement le jeu inévitable du langage lui-même, acception typiquement post structuraliste.
L'auteur s'intéresse aux jeux de hasard et d'argent et relève cette thématique chez les trois romanciers. Il repère un aspect sacré qui perdure dans le jeu et qui s'explique par le vertige du joueur, confronté au chaos de multiples possibles sur lesquels il ne peut exercer aucun contrôle. Ce vertige dissous l'identité et pousse le joueur, dans les textes étudiés, à sa perte.
Étude du jeu comme principe moteur dans l'oeuvre de Bataille et de Camus. Le ludisme inné de l'homme, pour les deux romanciers/philosophes, serait l'expression directe de la révolte à la fois continue et apprivoisée et donc de la liberté humaine. L'auteur met en évidence les similitudes et divergences de la pensée de Camus et de Bataille articulées autour de ces thèmes. Il centre ainsi son analyse sur une métaphore ludique de l'existence qui leur est propre sans discuter de l'aspect ludique de leurs oeuvres.