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Recherche dans la bibliographie: hypermédia, théorique
En s'attardant à deux fictions interactives ("Big Warm Bear Arms" ; "Afternoon, a Story"), Sauvé critique la prédominance des conceptions aristotéliciennes, selon lui inadéquates à la fiction multi-linéaire. Il propose une méthode de travail afin de mieux gérer les possibilités du médium. Le succès d'une telle entreprise, selon lui, se mesure en fonction de l'illusion créative communiquée à l'utilisateur.
McMahan cherche à démontrer comment le cinéma hollywoodien contemporain a assimilé les modes de subjectivité (des personnages ou du spectateur) associés à la fiction multiforme, nottament au jeu vidéo sur cédérom. Les médias dits non-linéaires n'offriraient en somme que plus de liberté dans la façon de recevoir un récit linéaire. Elle dégage finalement quelques types de subjectivité (distribubée, en réseau, sans agent).
L'article explore les implications de la pensée heideggerienne sur la représentation virtuelle de la réalité sous différentes formes : conception assistée par ordinateur, simulateurs, jeux vidéo. L'auteur fait s'entrechoquer deux conceptions. D'une part, l'approche orientée vers les données, qui considère la réalité strictement au niveau de la perception, phénomène entièrement reproductible ; cette approche domine actuellement parmi les concepteurs de mondes virtuels.
Premier constat fait par Jennings : la structure narrative aristotélicienne se révèle inadéquate pour tirer profit des possibilités offertes par les nouveaux médias. Elle propose de puiser dans la littérature orale africaine pour renouveler notre conception de la narration. Cette littérature convoque des structures à la fois linéaires et circulaires qui s'entrecroisent, dans un processus narratif ouvert où l'audience joue un rôle capital. L'auteure tisse quelques liens entre cette culture et la post-modernité.
L'article questionne la pertinence théorique de circonscrire l'interactivité aux nouveaux médias seulement. La comparaison avec le travail du musicien et du metteur en scène, qui se basent tous deux sur une œuvre matérielle pour produire de l'immatériel, amène l'auteur à se demander dans quelle mesure les œuvres interactives pourraient être associées à la performance. À la différence, bien sûr, qu'ici c'est l'utilisateur qui "performe" l'œuvre ; pour Saltz, l'interactivité véritable intègre à l'œuvre les altérations provoquées par l'utilisateur.
Travail critique sur les logiciels produisant des narrations interactives. L'auteur démontre que pour l'heure, ces types de logiciel ne sont pas satisfaisants et ne remplissent pas les conditions suffisantes à ce type de productions.
Ziegfeld entrevoit l'apparition d'un nouveau genre : la fiction interactive. L'auteur ne semble pas envisager ce genre en dehors de la littérature. Cette dernière s’enrichirait plutôt de quelques fonctions de traitement de texte et d’image. L’auteur énumère longuement les possibilités offertes par les logiciels d'aide à la création, qui épargnent à l'auteur le fardeau de maîtriser la programmation pour insérer dans ses textes des mécanismes d'interaction et d'individualisation.
Cet article phare traite de l'émergence de la fiction interactive. Seule la technologie informatique permet de répondre aux critères avancés par les auteurs pour définir ce genre, à savoir la capacité de demander à chaque utilisateur de prendre des décisions et d'incarner un personnage. Ils retracent l'histoire de la fiction interactive, des premiers jeux d'arcade jusqu'aux jeux d'aventure textes. Selon les auteurs, les jeux vidéo ne seraient qu'un prélude à la fiction interactive écrite, promise à un grand avenir.
Murray tente ici d'entrevoir l'évolution des formes de narration et des types de récit en regard des nouveaux médias émergeants, à savoir l'internet et les jeux vidéos interactifs. Elle définit d'abord quatre caractéristiques essentielles de ces environnements digitaux : la spatialité, la participation, le caractère procédural et les proportions encyclopédiques.
Après une première partie qui relate l'insertion de plus en plus transparente de la technologie digitale au sein des formes de divertissement populaire comme le cinéma, le vidéo clip et les jeux vidéo, l'auteur démontre comment ces nouvelles technologies contribuent, avec d'autres aspects rattachés à la post-modernité, à exacerber des traits qu'on retrouvait déjà à la fin du 19ème siècle, i.e. le spectacle et l'attraction.