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Inspiré du kinophotographe d'Edison, "A Room..." force le spectateur à être voyeur d'une femme enjoignant pourtant d'emblée le premier de ne pas la regarder. Une chambre miniature réelle s'offre au regard du joueur et la focalisation de ce dernier détermine l'ordre des séquences présentées. Un miroir-écran renvoie simultanément au spectateur son propre regard s'observant lui-même observant la (les) scène(s).

En entrant dans la salle, le spectateur peut observer, sur un écran, une personne (plus précisément une bouche) qui retient son souffle. En marchant sur le matelas blanc qui se trouve devant l'écran ou en expirant dans un tube de métal, le visiteur permet au personnage virtuel de respirer.

«En ouvrant les tiroirs de cette petite commode, le spectateur exerce son montage, sa lecture et ses associations d’idées. Il comprend que la position des tiroirs détermine l’apparition des images et des sons comme le sens et la vitesse de lecture.»
(www.ciren.org)

L'image d'un homme couché dans son lit attend patiemment d'être caressée. Le contact avec l'interface en forme de lit, provoque, à l'écran, de multiples réactions.

Le spectateur, confronté à un film d'horreur, dois appuyer sur un capteur de pressions pour faire enchaîner les segments du film et par conséquent, l'action du film. S'il enlève sa main, le film recule.

Miracle in reverse illustre la vie de l'artiste vue au travers des yeux de Jésus, de sa mère ou d'un extra terrestre.

En frottant une roche avec la main, le visiteur fait apparaître l'ange Gabriel sur un peid d'estale . Ce denier prononce alors un discours.

En pointant un fusil sur l'écran, le joueur, en visant un personnage, déclenche un point chaud amenant l'interaction avec le personnage.