Cahiers Figura

Supercherie et mémoire littéraires chez Éric Chevillard et Enrique Vila-Matas

«La littérature est morte, mais l’immense foule de ses fidèles semble l’ignorer». C’est ce qu’écrit Dominique Maingueneau en ouverture de son dernier essai —geste d’énonciation fracassant s’il en est, qui ne vient pourtant qu’actualiser la thèse maintenant largement admise de l’effacement de la littérature dite majuscule.

L’Encyclopédie et le palimpseste. Des débordements de la mémoire à la réécriture du deuil dans «Méroé» d'Olivier Rolin

Retiré dans sa chambre de l’hôtel des Solitaires à Khartoum, le narrateur de Méroé, dont le soliloque habite tout l’espace de ce roman, voue à l’écriture une sorte de survie désoeuvrée dans laquelle il attend la police, ou il ne sait quoi d’autre encore, la fin du monde peut-être.

Entrez à vos risques! «House of Leaves» et les plaisirs dangereux de la lecture comme simulation

En mars 2000, Pantheon Books publie House of Leaves, un roman de 709 pages affublé d’une table des matières, d’un avant-propos, d’une introduction, de trois annexes, d’un index, d’une incroyable profusion de notes de bas de page, d’une demi-douzaine de polices différentes et d’une mise en page déconcertante où les phrases fuient en tous sens, où les mots s’assemblent en fenêtres, colonnes, nuages.

Les effets du roman et du film policiers psychologiques à travers l'étude de la lecture et du visionnement de «Mystic River»

Lorsque l’on évoque le roman policier, un premier problème de définition se pose. En effet, en tant que catégorie générique, il recouvre plusieurs sous-genres schématiquement identifiables comme le roman à énigmes, le roman noir et enfin le roman à suspense. Bien évidemment, de nombreux romans, notamment contemporains, n’obéissent pas aussi strictement à ces codes.

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