Ludiciné

Languages

Recherche dans la bibliographie: sociologie, étude du jeu

4 results

Results

La société ludique

Document critique
Sous-titre: 
La vie envahie par le jeu
Données bibliographiques
Auteur: 
L’auteur dresse le constat général de l’avancement de l’ennui dans nos sociétés contemporaines, soulignant l’importance de plus en plus grande qu’y prennent les jeux de toutes natures. Il y voit le résultat normal de l’industrialisation et du progrès technique - la diminution de la fatigue physique favorisant l’ennui, qui lui, favorise le jeu.

A « Cognitive Miser » Theory of Cooperator's Advantage

Document critique
Données bibliographiques
Auteur: 
Numéro de périodique: 
2
À Partir d’un modèle théorique qu’ils mettent en place, les auteurs expliquent que le jeu à deux joueurs à somme non nulle avantage le joueur collaborateur. Le modèle – que les auteurs n’appliquent ici qu’à des jeux concordant au « dilemme du prisonnier » - tient principalement sur la propension qu’aurait le joueur à projeter ses propres choix (collaboration/défection) sur ses partenaires de jeu potentiels - le joueur collaborateur serait ainsi plus enclin à initier le jeu comme à accepter l’invitation d’autres joueurs.

Shared Fantasy

Document critique
Sous-titre: 
Role-Playing Games as Social Worlds
Données bibliographiques
Auteur: 
Shared Fantasy est l'une des premières études académiques portant sur le jeu de rôle. Elle traite essentiellement du petit milieu des rôlistes (joueurs de jeu de rôle) en donnant un point de vue assez précis sur ce qu'est un jeu de rôle. Cette monographie a été éditée une dizaine d'années après la parution du premier jeu de rôle (Dungeon & Dragons, 1974), elle ne comporte donc que peu de références de jeux et ces dernières sont souvent liées à des jeux introuvables.

The Politics of Play : The Social Implications of Iser's Aesthetic Theory

Document critique
Données bibliographiques
Auteur: 
Numéro de périodique: 
1
L'auteur fait émerger la dimension politique, occultée selon lui, dans la pensée de Wolfgang Iser. L'insistance de ce dernier sur le concept de jeu et du « comme si » ne constitue pas un désengagement, selon l'auteur, mais ouvre la voie à une activité sociale qui faciliterait l'usage productif de différences autrement irréconciliables entre les hommes pour créer des formes de communautés. Pour Iser, la représentation n'est pas le miroir de la réalité, mais un jeu avec le donné. Il emprunte a Gadamer la notion du mouvement de va-et-vient désincarné qui définirait le jeu.