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L'auteur s'intéresse au rôle des parents dans le jeu des enfants, aux rapports entre jeu et apprentissage, et décrit brièvement le jeu enfantin. Selon elle, le jeu imaginatif débuterait lorsque l'enfant tente de comprendre les adultes en les imitant. Son expressivité dans le jeu le rapprocherait de l'artiste. Lorsqu'il se met en état de jeu profond («grand play»), tous ses sens sont ouverts à l'apprentissage. L'activité créatrice et le jeu seraient une forme de culture propre à l'enfance, et le monde adulte menacerait cette culture.
L'auteur s'intéresse à la formation d'un espace-temps particulier dans la narration qui permet à la personne de se situer en présence de personnages fictifs. Il fait quelques recommandations d'ordres méthodologiques pour l'étude future du jeu des enfants, basées sur une distinction entre le fictif et le réel.
On compare ici différentes stratégies en fonction du niveau de maîtrise de différents joueurs d'échecs. Des études démontrent que les meilleurs joueurs ne sont pas nécessairement ceux qui peuvent considérer le plus grand nombre de coups possibles dans l'arbre de décision, mais ceux qui voient le plus rapidement la meilleure stratégie et la mette en pratique sans s'attarder aux autres possibilités avant qu'une évaluation se révèle négative.
Approche psychanalytique de la lecture. L'auteur se propose d'étudier cette activité en l'assimilant au jeu. À contre-courant de la quasi-totalité des études sur le sujet, il s'engage à démontrer que le jeu n'est en rien gratuit. Pour ce faire il évoque le fort / da théorisé par Freud, qui désigne le mouvement d'éloignement / rapprochement mis en place par l'enfant avec ses jouets et qui symboliserait une sublimation de la peur d'être abandonné par sa mère.
Esquisse des différentes théories psychologiques du jeu. À travers les fonctions qu'on lui attribue et les problèmes de définition qu'il suscite, l'auteur explore les conceptions psychanalytique, piagétienne et batesonienne, agrémentées de différents points de vue fournis par divers auteurs ayant traité du sujet. Outil pour l'analyste de la petite enfance, moteur du développement cognitif, ou moyen de communication, le jeu tel que définit par les grandes écoles psychologiques permet ici à l'auteur d'avancer quelques suggestions pédagogiques.
L'auteur s'intéresse au jeu enfantin impliquant des accessoires qui deviendront autre chose dans le cadre ludique, et cherche à expliquer ce phénomène au niveau sémantique et à élucider la question de la référence.
En tant que code social en relation, et non en opposition, avec plusieurs autres codes sociaux, la place du jeu dans la société est ici élaborée par l'auteur sous un angle sémiologique. Le jeu seraient constitué des multiples possibles non achevés du discours social dominant et aurait pour fonction de légitimer ce discours.
Article sur les bienfaits des situations de jeu, notamment les jeux de société axés sur la compétition, dans un contexte d'apprentissage. L'auteur s'oppose ainsi à la définition cailloisienne et considère le jeu comme activité productive devant être exploitée pour des finalités autres que le simple plaisir qu'elle procure.
Hutchinson, considérant la réflexion sur la notion de jeu entreprise depuis Schiller, constate l'indifférence manifeste des grands théoriciens en regard d'un aspect ludique de la littérature, aspect qu'il se propose ici de catégoriser. Sans étudier en profondeur ses nombreux exemples, il dégage quatre principales catégories où se recoupent divers moyens, mis en œuvre par un auteur, afin de susciter chez son lecteur une activité ludique : l'énigme, le parallèle, les dispositifs narratifs, et le signalement d'un jeu.
L'auteur cherche à cerner le jeu dans sa spécificité, à contre-courant de la tendance qui voudrait étendre la notion à tout phénomène culturel. Après avoir considéré les classifications empiriques, mathématiques, psychologiques et sociologiques du jeu, il constate dans les différentes définitions une propension à procéder par ajout d'éléments qui ne peuvent, à eux seuls, demeurés spécifiquement ludiques ; en considérant la relation de deux éléments déjà soulignés, il propose la définition suivante : le jeu est l'invention d'une liberté dans et par une légalité.