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Murray tente ici d'entrevoir l'évolution des formes de narration et des types de récit en regard des nouveaux médias émergeants, à savoir l'internet et les jeux vidéos interactifs. Elle définit d'abord quatre caractéristiques essentielles de ces environnements digitaux : la spatialité, la participation, le caractère procédural et les proportions encyclopédiques.
Spariosu commence par recenser les différentes conceptions du jeu depuis Homère. Il assimile le jeu à l'art, et plus particulièrement à la mimésis. Parmi les conceptions relevés, il distingue deux courants de pensée : ceux qui considèrent le jeu comme mimésis de l'être transcendant ; ceux qui le substitue à cet être premier. Les partisans de la première thèse instaurent inévitablement une distinction entre bonne et mauvaise mimésis. La thèse de Spariosu stipule que les différentes « fictions » s'organisent hiérarchiquement dans des structures de pouvoir.
Étude de quelques mécanismes du jeu dans l'oeuvre romanesque de Georges Perec
Cette étude ciblée sur Perec tente d'aborder l'œuvre complète dans sa dimension ludique, et ce même lorsque l'auteur n'était pas encore membre actif de l'ouvroir de littérature potentielle. Ce lieu d'expérimentation est vite écarté car il centrerait l'étude sur les contraintes arbitraires de composition imposées par chacun des auteurs ; non pas que ce jeu avec l'écriture soit absent chez Perec, au contraire, mais ce qui intéresse Rosienski-Pellerin avant tout, ce sont les dispositifs mis en place par l'auteur afin de susciter une lecture ludique.
Recueil d'articles sur les questions de point de vue au cinéma et en littérature et les différentes conceptions des rapports entre le film et le roman, avec pour principal exemple le nouveau roman français, notamment Robbe-Grillet. Cependant, les procédés mis en oeuvre par cet auteur ne sont envisagés par Morissette sous une perspective ludique qu'à l'avant dernier chapitre, lorsqu'il explore la pratique générative de fictions à partir de structures ludiques, toujours implicites mais qui laissent certains indices que le lecteur peut repérer ou non.
Approche phénoménologique de la lecture. L'objet esthétique, pour Iser, n'est pas le texte mais le résultat d'une interaction entre le texte et le lecteur.
Étude anthropologique de la littérature, centrée sur la réception. Iser consacre le cinquième chapitre de son ouvrage au jeu textuel. Il incorpore les concepts définis dans les chapitres précédents au sein de réflexions sur le jeu. Il récupère notamment les notions d'assimilation et d'accommodation de Piaget pour réfléchir sur l'imitation et la symbolisation et élabore quatre types de jeux textuels à partir de la typologie cailloisienne des jeux.
Aarseth développe un champ d'étude, la littérature ergodique, qui désigne les oeuvres ouvertes aptes à concrétiser physiquement sur un support les séquences sémiotiques potentielles qui seront actualisées par le lecteur. L'ouvrage ne se consacre pas cependant aux seuls médias numériques – internet, jeux vidéo, MUD ; sont mis de l'avant une série d'exemples souvent compatibles avec le support codex.
Recueil d'articles qui se réclame de la païdia, dans la mesure où il ne propose pas de ligne directrice ou de bases théoriques solides sur le jeu. Les articles ont cependant été regroupés sous certaines catégories : jeux des auteurs avec l'audience, avec les canons littéraires, avec leur statut d'auteur ; jeux de plaisir, de rôle, et jeu existentiel de la littérature. Shattuck s'intéresse à la pataphysique. Hurley recense quelques techniques pour séduire l'auditoire. Esslin explique de quelle façon Brecht voulait réconcilier ludisme et didactisme dans son théâtre.
Cet ouvrage s’apparente en fait à un recueil d'articles du même auteur, tous liés par le même thème (le jeu et la littérature) mais sans organisation précise. Motte ne se lance donc pas dans une longue discussion sur le concept du jeu et prends pour acquis que l'écriture et la lecture convoquent une attitude ludique à différents niveaux.
Étude du jeu chez Carroll, autant au niveau de l'inspiration qu'il aura fournie à l'auteur que du jeu entrepris par ce dernier avec le lecteur. La structure de l'ouvrage s'inspire d'une vision développementale de l'impulsion ludique : l'auteur s'attarde d'abord au « play », puis au « game », et finalement aux sports.