L’ourson et l’abeille

Je ne peux plus y résister. Il me faut à tout prix vous transmettre une petite découverte que nous avons faite à Figura.

Je travaillais à la fin du printemps sur l’avant-dernier roman de Bret Easton Ellis, Lunar Park, pour un colloque qui aura lieu au mois de septembre 2010, quand Audrey à qui j’avais demandé de me trouver quelques trucs, est arrivée avec cet étrange cas de ressemblance. Bret Easton Ellis est le sosie d’Orson Welles.

Sur le coup, je ne l’ai pas crue. J’avais en tête le vieux Orson, avec sa cape et sa barbe grise. J’étais sceptique. Mais une recherche rapide sur Google, section  images, a vite fait de me remettre dans le droit chemin. Audrey avait raison. Plus surprenant encore, c’est de mémoire qu’elle avait fait le lien… Depuis je cherche à trouver une explication. Ou alors une utilisation quelconque. Il doit bien y avoir quelque chose à faire avec cette coïncidence! Je ne sais pas encore quoi, mais ça viendra. Entretemps, je vous livre mes pièces à conviction.

La ressemblance, vous le verrez, est frappante.

Les photos de droite sont de l’ourson en personne, Orson Welles, et celles de gauche, de mon abeille favorite, Bret Easton Ellis (bee, pour les intimes).

1-bret-easton-ellis

L'abeille

5-the-lady-from-shanghai-orson-welles-600x747

L'ourson

bee-4images

L'abeille

L'ourson

L'ourson

L'abeille

L'abeille

L'ourson

L'ourson

Avouez que c’est saisissant. Et ce n’est pas sur une seule photo. Le jeune Bret Easton Ellis ressemble au jeune Orson Welles.

C’est à se demander quels liens les réunissent (ce qui va tout à fait dans le sens de Lunar Park, où Patrick Bateman revient hanter Easton Ellis, devenu son propre personnage romanesque).

Je sais, cela ressemble à un mauvais épisode  de « Séparés à la naissance ». Si ce n’était qu’une ressemblance superficielle, je n’en dirais pas plus, mais sur le plan de la forme et des intérêts littéraires, il y a aussi une certaine convergence, dont un goût pour les supercheries et les jeux savants sur les rapports entre le réel et l’imaginaire. disons que ça laisse songeur.

Cet article a été publié dans L'imaginaire contemporain avec les mots-clefs : , , . Bookmarker le permalien. Laisser un commentaire ou faire un trackback : URL de trackback.

2 commentaires

  1. Le 4 août 2010 à 23 h 43 min | Permalien

    Wow, tout simplement fascinant. F for Fake.

  2. Martin
    Le 13 septembre 2010 à 18 h 42 min | Permalien

    La deuxième photo de l’ourson me semble être plus celle du sosie de Jean-Christian Pleau !

Laisser un commentaire

Votre e-mail ne sera jamais publié ni communiqué. Les champs obligatoires sont indiqués par *

*
*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>