Comme un air de samba en tête
The girl from Ipanema goes walking in chains...
Scarlett meets the Girl from Ipanema behind bars
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Note envoyée à une amie V (3 variations)
Scarlett trois couleurs (Olinda, Brésil)
Une crèche grandeur nature (Olinda, Brésil)
Un message discret de Scarlett (Olinda, Brésil)
Note envoyée à une amie III (détails et variations)
Avec Coluche, c’est toujours la loi du moindre effort, même dans le sertao.
Le père Noël est pendu
Le père Noël est pendu (détail)
Coluche en pélerinage au Monte Santos, dans le sertao.
Chapelle du pélerinage du Monte Santos, sertao, Brésil.
Note envoyée à une amie II (avec ses variations 1 et 2)
Nul n’est prophète en son pays.
variation 1
variation 2
Salvador de Bahia, plage du Farol da barra, 16 décembre 2009
Note envoyée à une amie I
Série de photos prises à l’occasion d’un voyage au Brésil et destinées à une amie en convalescence afin de lui dire, entre autres, que je pense à elle souvent et que le mieux que je puisse faire est de tenter de la distraire un peu.
Salvador de Bahia, plage du Farol da Barra, dix heures du matin. Personne ne m’a dit qu’il ferait si chaud.
La patience des scribes
Darboven - sketch
Je viens d’apprendre la mort de l’artiste allemande Hanne Darboven. Elle est morte en fait le 9 mars 2009. Il y a maintenant huit mois!
Où étais-je ce jour-là? Comment cette nouvelle a-t-elle fait pour m’échapper? Il paraît que sa mort n’a été annoncée que quelques jours plus tard. Je partais à ce moment-là pour Taos au Nouveau-Mexique. J’avais la tête ailleurs. Et je n’ai rien su de cet événement qui, maintenant que je l’apprends, me secoue. Hanne Darboven est morte.
Je l’ai appris en naviguant sur Internet. Je cherchais le titre d’une œuvre exposée au Musée d’art moderne de la ville de Paris. Je ne l’ai pas trouvé. J’ai appris plutôt cette désolante nouvelle.
Darboven n’avait que 68 ans. Claude Lévi-Strauss qui vient aussi de décéder avait 100 ans. La surprise est moins grande.
C’est le vingtième siècle qui peu à peu s’éteint.
Publié dans L'atelier Mots-clefs : ecriture, Hanne Darboven, illisibilité, oubli, Tessons Laisser un commentaire
Un monde de pensées
B. Gervais, Réflexion: opéra de Sidney, janvier 2009
« Le roman est un esprit », nous dit William H. Gass, le philosophe et écrivain américain, « un esprit métaphoriquement conscient du monde » (Habitation of the Word, New York, Simon & Schuster, 1984, p. 141).
Le roman est un monde de pensées, un imaginaire peuplé d’objets immédiats et de leurs tragédies, d’actes d’interprétation et de figures, dont la tâche n’est pas tant de dire le monde ou de le percer d’un regard pénétrant, que d’en mimer les trajectoires et les catastrophes, et d’en présenter une version qui saura nous habiter, qui nous hantera même, dès les premiers instants.
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