NCR. En attendant la suite de l’épisode-III (8/20)

Dernier épisode: Naked City Redux. En amphithéâtre (7/20)

 

Le lecteur s’attend sans doute à ce que je dise que mon narrateur, cet homme cassé, a la nostalgie d’une certaine sécurité matérielle. Ou plus exactement, d’une certaine stabilité. Ça lui est impossible. Il n’a jamais connu ni stabilité, ni sécurité matérielle. Il ne peut pas en avoir la nostalgie. Son élément, c’est la bagarre, une ville hostile, la violence. Il a tout simplement parfois envie de se tranquilliser un peu et de voir les autres faire de même. Quand il est usé, c’est dans ces moments-là qu’il pense à la même chose que tout le monde: au bonheur. Mais ça lui passe. Comme à tout le monde. On oublie vite une chose impalpable. Tout le monde ne peut nager tout le temps en pleine métaphysique.

Tout le monde ne peut rêver d’une Gloria Christmas.

 

Prochain épisode: Naked City Redux. Quatrième mouvement, dit de l’interrogatoire (9/20)

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