Perspectives croisées sur la figure. À la rencontre du lisible et du visible

 

Une nouveauté

Le texte en quatrième de couverture dit ceci:

La figure est un signe dynamique aux fonctions multiples : elle est un foyer de l’attention, mais elle peut aussi servir d’interface et de relais, elle appelle et suscite des réactions et des discours, elle engage l’affectivité du sujet qui l’aborde, et joue parfois le rôle de principe interprétatif. Figurer, c’est percevoir, imaginer et manipuler une forme, c’est s’investir dans des processus affectifs et symboliques. Ces développements permettent d’ouvrir des espaces sémiotiques, des imaginaires que nous pouvons investir et à partir desquels nous projetons des scènes qui sont celles, essentielles, de notre rapport au monde.

Cette anthologie aborde la notion de figure, non pas tant du point de vue de ses modes d’inscription dans un texte, dans un film ou sur un tableau (c’est-à-dire la figure en tant que trace), ou de l’ensemble des savoirs que sa connaissance convoque, mais comme signe complexe et en acte, et plus précisément, comme objet de pensée. On y découvre la figure et le processus figural par l’intermédiaire d’une traversée des disciplines : les textes choisis proviennent, pour les uns, des études littéraires, de la sémiotique et de la philosophie, et pour les autres, de l’histoire de l’art et des études cinématographiques – des disciplines qui, toutes, se sont intéressées aux signes et aux relations entre le perçu, le réel et l’imaginaire, et qui permettent de traverser la frontière, nécessairement poreuse, entre le lisible et le visible.

Avec des textes de: Erich Auerbach, Jean-Pierre Vernant, François Noudelman, J. Hillis Miller, Gaston Bachelard, Richard Kearney, Michel Guérin, Gilles Deleuze et Félix Guattari, Jean-François Lyotard, François Aubral, Jacques Aumont, Philippe Dubois, Georges Didi-Huberman, Bertrand Gervais, Audrey Lemieux, Daniel Vaillancourt, Luc Vancheri, Gilles Deleuze, Évelyne Grossman, Maurice Blanchot.

En vente là où on vend ce genre de choses…

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Walker Evans – version Hipster (it ain’t photography if it ain’t orange)

It ain't photography if it ain't orange

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Les signes et nous…

Auto-explicatif

Nashville, été 2012

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Ce qui résiste

Edmund Alleyn, sans titre, 1991

En feuilletant un livre sur l’œuvre de Edmund Alleyn, dont j’aime bien le dépouillement et la logique des objets qui s’y déploie, j’ai trouvé cette citation du peintre qui rend compte de façon simple et efficace de la nécessaire improvisation au cœur de tout projet de création :
« Je n’entreprends jamais un travail si son concept est parfaitement clair. Il faut qu’il y ait quelque chose qui résiste à ma compréhension. Quelque chose qui ne peut être élucidé qu’à l’intérieur même du travail. Et c’est au fond cet élément d’inconnu qui me pousse à travailler. C’est la recherche d’une révélation qui ne peut venir que de l’œuvre à faire. »
Tiré d’Edmund Alleyn, Indigo sur tous les tons, Éditions du passage, 2005; et cité dans Edmund Alleyn ou le détachement, Montréal, Leméac / éditions Simon Blais, 2011, p, 7.

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Blog, lecture et littérature. Réponses aux questions de Noémie Morilla

Noémie Morilla m’a fait parvenir une série de questions. Je me suis plu à lui répondre.

- En tant qu’écrivain, préférez-vous la structure d’un livre papier ou celle d’un blog pour travailler?


Je dirai que j’apprécie de plus en plus la structure du blog. J’écris depuis plus de vingt ans des romans et des essais qui trouvent leur forme accomplie dans des livres. Carrière universitaire oblige. Cette forme est une donnée ou une contrainte avec laquelle j’ai appris à travailler. Quand on fait une thèse de doctorat, par exemple, on apprend essentiellement à rédiger un texte long et suivi qui pourra (si tout va bien) devenir un livre. Quand on apprend à écrire des fictions et des récits, de la même façon, le mode de diffusion par excellence en est le livre. Cette forme est au cœur de nos pratiques d’écriture. Elle en conditionne  le déroulement, les objectifs, et surdétermine  des choix. Le livre est un dispositif, mais il est aussi un symbole. Le représentant par excellence de la culture. Comment alors passer du livre au blog?

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Habemus Bartleby

Bartleby est un être de la dissolution et de la négation. Un être qui fait du refus sa condition d’exister. L’énigme de Bartleby, énigme qui a valu au personnage une indéniable fortune littéraire, se trouve dans son obstination à ne plus rien à faire, jamais expliquée et pourtant soutenue jusqu’à la mort. C’est la même énigme qui est présentée dans Habemus Papam de Nanni Moretti. Sa figure de pape sans nom semble être fondée sur celle de Melville. C’est le même refus d’obéir à une injonction pourtant formelle, la même obstination à ne pas agir, à ne pas répondre à la demande, à se loger dans la pure négation.  Le même refus d’avancer aussi. Le pape, comme Bartleby, s’immobilise en pleine course.  Au moment où on lui demande d’incarner cette fonction qui est désormais la sienne, il répond « I would prefer not to ».

Lire le texte sur mon carnet de recherche Réflexions sur le contemporain de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain (OIC).

Le pape dans son jardin dans le film de Nanni Moretti, Habemus Papam (2011).

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Toi qui…

(Reprise du texte qui a été publié sur le site de  l’atelier de création et de réflexion, Les moyens du récit contemporain, organisé par René Audet et Mahigan Lepage, dans la section « Vers Québec – textes »; texte lu à Québec par Mathieu Arsenault, le mercredi 16 mai, à l’Établi.)

 

Toi qui conduis d’une main et textes de l’autre, sur l’autoroute 20 en direction de Québec, le mercredi midi vers 13 heures trente, qui textes et conduis à 118 km/h, sur l’allée de dépassement, à la hauteur de Sainte-Julie, sans un seul regard pour les voitures qui te suivent et tentent de te dépasser, je te hais.

Toi qui conduis et textes, textes et conduis, et qui, une fois de temps en temps, regardes ce qui se passe à l’extérieur, étonné de découvrir qu’on te suit de près – non, mais, quels salauds ! –, qu’on te suit de près et entreprend même de te dépasser de l’intérieur, raison pour laquelle on sait que tu ne fais pas que conduire ou manger ou fumer ou parler au téléphone, ce qui est déjà interdit, mais te compliques la vie en tentant de la main droite, pendant que de la gauche tu tiens le volant, de rédiger un texto sur ton téléphone intelligent, ce qui, à 118 km/h, est parfaitement inintelligent, je te hais.

Toi qui conduis lâchement ta voiture, inconscient des dangers que tu cours et fais courir quand, dans ton bolide haut de gamme de marque japonaise, tu enjambes les lignes pointillées du tracé de l’autoroute et t’aventures au moment le plus inopportun dans l’allée de droite, juste au moment où je m’apprête à te dépasser de l’intérieur, me forçant à mettre un terme à ma manœuvre, freinant subitement et enjambant à mon tour les pointillés, maudissant le ciel et les enfers et les demoiselles de compagnie dans une envolée anathémique subitement très scatologique, je te hais.

Toi qui, ce n’est pas parce que tu fais plus d’argent que moi, que ton manteau est griffé, que ta voiture est deux fois plus chère que la mienne, que ta vie est faite de cocktails dinatoires et de soirées vins et petits fours, que tes enfants vont à l’école privée, que ton aînée fait de l’équitation et que ton cadet pratique le kick boxing et le karting et le karaté et le curling et le canot, et que tu possèdes les ordinateurs les plus sophistiqués du monde, sans oublier ton foutu bidule téléphonique, ce n’est pas pour cela que je te hais, c’est simplement parce que tu textes en conduisant, conduis en textant et que l’autoroute n’est pas un banc public.

Je te hais, parce que tu penses que la vitesse est un jeu pour enfants et que maintenant que tu es adulte, tu n’as plus à t’en soucier, tu penses qu’il ne doit y avoir rien de mal à faire un petit texto de temps en temps sur l’autoroute, ce n’est pas comme téléphoner, c’est beaucoup moins accaparant et c’est vite fait, quelques touches sur le clavier virtuel du téléphone et le tour est joué. On pèse sur send et swoooch ! c’est parti. Moi pendant ce temps, tu comprends, je file à 130 km/h, sur la même autoroute. C’est moi qui te colle au cul, espèce de débile profond ! C’est quoi ton numéro de téléphone pour que je te texte d’aller te faire… ? Je m’irrite facilement, je sais, je suis soupe au lait, d’accord, mais le stress est grand. Je me rends à Québec pour un atelier sur la création littéraire, je n’ai pas écrit la moindre ligne de mon intervention, je me sens fébrile, dépassé par les événements, en situation d’imposteur, il me faudra jeter de la poudre aux yeux, faire mine de savoir ce que je dis quand je l’aurai improvisé sur le pont Pierre-Laporte, j’aurais plutôt voulu rester à la maison, sagement assis devant l’écran de mon ordinateur afin de noter tout ce qui me passe par la tête, des mots de rien du tout, des phrases sans avenir, des pensées divergentes qui m’auraient distrait de mes obligations, au lieu de ça, je dois filer sur la 20, toutes affaires cessantes, l’esprit aux abois, car je n’ai rien à dire sur la création littéraire ou sur les moyens du récit contemporain, les moyens ? quels moyens ? moyens du bord ? moyens de transport ? l’autoroute de l’information ? la littérature, le texte, les textos ? le retour au narratif, la soif de réalité, l’écriture entre la page et l’écran, eh misère… Je n’ai rien de transcendant à dire, aucune Vérité à transmettre ; la Vérité de toute façon, je l’ai dépassée, elle conduisait un Dodge RAM, je sais, c’est surprenant, on ne croit pas que la Vérité conduit un pickup et qu’elle fume des Export A en laissant sortir la fumée par la fenêtre de sa portière, mais c’est la triste vérité, je l’ai vue de mes yeux vue, elle portait une casquette Nike, alors tu comprends Toi qui, tes manœuvres loufoques sur la route, tes zigzags, tes enjambements, ta vitesse irrégulière, je les ai exactement là où tu penses, entre autres parce qu’ils me forcent à vouloir survivre et, comme un overdrive, mon instinct de survie s’est enclenché et a déclassé mon vague à l’âme. Je rechigne peut-être à aller parler de création, mais ce n’est pas une raison pour mourir au bout d’un texto.

Pour toutes ces raisons, Toi qui, je te hais.

 

Sur la route

 

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Rails, gares et trains

( Version longue du texte qui a été lu à Québec, le mercredi 16 mai, à l’Établi, là où avait lieu l’atelier de création et de réflexion, Les moyens du récit contemporain, organisé par René Audet et Mahigan Lepage)

Baie d’Urfé, Canora, Roxboro, Beaurepaire, Bois-franc, du Ruisseau, Pine Beach.
Gare, train, quai, wagon, banquette, départ.

À la gare centrale, je m’arrête brusquement devant une des fresques aux limites du hall, étonné d’y trouver un joueur de la crosse, casque et jambières bien en vue. C’était mon sport favori. On jouait avec des bâtons de bois. On me bouscule. On me renverse. Je chute lourdement sur le sol. Mon coude frappe contre le ciment. Je veux réagir, mais l’homme est déjà loin.
Je me relève péniblement, fais quelques pas, puis m’assois sur un banc collé contre le mur et, tandis qu’on annonce le départ d’un train, j’essaie de me convaincre que ce n’était rien, un simple faux pas, un changement de rythme. À mes pieds, je remarque une chose étrange, c’est un insecte, une libellule rouge.
Les souvenirs surgissent, éblouissants et telluriques. Une libellule rouge sur un rail luisant après le passage du train.
Je me rends sur le quai et descends jusqu’aux rails, imaginant un train aux roues encore chaudes, impatient de se remettre en route. Je suis à la recherche d’un passager clandestin, dissimulé parmi les voyageurs endormis, leurs vêtements froissés par les rêves. Montés à bord, sans même se retourner, les passagers laissent derrière eux des âmes mortes, des libellules atterrées par l’absence dont elles découvrent les premières traces sur le ciment refroidi du quai.
Les gares sont faites de souvenirs qui se dépeuplent, de drames que les rails emportent comme une vulgaire marchandise. Entre deux wagons, je découvre un nid d’images obscurcies par une fine poussière de roche.

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Figures de l’envoûtement. L’exemple de La Mort à Venise de Thomas Mann

(Extrait de l’introduction de mon article “Figures de l’envoûtement. L’exemple deLa Mort à Venise de Thomas Mann”, in @nalyses, Vol. 7, no 2. Printemps-été 2012)

Envoûtement et figure sont étroitement liés. Le Larousse historique nous apprend que le terme vient du latin « vultus », visage, puis de l’ancien français, « volt ou vout », « visage, image et en particulier les figures de cire représentant une personne à qui on veut nuire par une opération magique ». L’envoûtement est lié à la notion de figure et de figurine. La première acception du terme, dans leGrand Robert de la langue française, nous apprend qu’« envoûter », c’est « [r]eprésenter (une personne) par une figurine de cire, de terre glaise, etc. dans le dessein de faire subir à la personne représentée l’effet magique des invocations que l’on prononce devant la figurine ou des atteintes qu’on lui porte ». Au figuré, on obtient l’usage contemporain du verbe, qui est d’exercer sur quelqu’un un attrait, une domination irrésistible.

Fait intéressant, les verbes par lesquels on parle de l’envoûtement ont tous une double dimension cognitive et relationnelle : assujettir, captiver, charmer, dominer, ensorceler, fasciner, séduire, subjuguer. On y trouve en effet une relation de domination ou de subordination et un état cognitif altéré. La leçon est simple : on ne reste pas intact face à ce qui nous envoûte. La figure qui nous ensorcelle nous propulse dans des états d’esprit qui n’ont rien d’usuel. Et, très précisément, la figure nous incite à nous perdre dans sa contemplation. On peut comprendre cette action de façon mineure, comme le fait de s’égarer, de sortir temporairement de sa voie ou, de façon majeure, comme d’entrer en état de perdition, qui conduit à la ruine de l’âme par le péché.

Des situations d’envoûtement apparaissent en toutes lettres dans des romans aussi divers que La Mort à Venise de Thomas Mann, Nadja d’André Breton,Lolita de Vladimir Nabokov, The Body Artist de Don DeLillo, certaines des nouvelles les plus perturbantes d’Edgar Allan Poe (« William Wilson », « Ligéa », « L’homme des foules »), les récits de revenants et de fantômes, etc. On pourrait aussi ajouter que tout texte où figure un objet de désir — du roman d’amour populaire aux métafictions contemporaines —, tout texte qui met en scène une figure de l’imaginaire offre les prémices, par le biais d’une structure désirante, d’une situation d’envoûtement.

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Sur la ligne orange

Un incident cause un ralentissement de service sur la ligne orange.
Une porte bloquée cause un ralentissement de service sur la ligne orange.
Un problème électrique cause un ralentissement de service sur la ligne orange.
Un dégagement de fumé cause un ralentissement de service sur la ligne orange.
Une intervention policière cause – quoi? Encore! – un ralentissement de service sur la ligne orange.
Une fuite de gaz cause – c’est pas sérieux, pas un autre… ralentissement de service sur la ligne orange.
Une panne de courant cause  – si ca continue,  je demande un remboursement, je trouve un responsable et je l’attache sur les rails – un ralentissement de service sur la ligne orange.
Une perte de conscience cause – non là je m’excuse j’en peux plus, j’ai autre chose à faire de ma vie que d’attendre la fin d’un énième ralentissement de service sur la ligne orange.
Un téléphone cellulaire échappé par un adolescent étourdi cause une sempiternelle interruption de service sur la ligne orange. Et je me retiens pour ne pas frapper sur un préposé du métro avec mon sac à dos.
Un sac à dos jeté intentionnellement sur les rails par un écrivain exaspéré par la lenteur du réseau cause une perturbation importante du service sur la ligne orange. Et tant pis pour l’efficacité.
Une tentative de suicide cause une accélération du pouls et une augmentation du stress des voyageurs sur la ligne orange. C’est l’heure de pointe, il fait chaud, les passagers écrasés contre les portes suent à grosses gouttes et serrent les dents, vaguement soulagés que ce ne soit pas l’un d’eux qui gît inerte sur les rails électrifiés.
Un écrivain hors de lui cause une interruption de destin sur la ligne orange. Il s’est assis contre le mur à l’extrême limite du quai, sa veste sur ses jambes, et il a fermé les yeux afin de faire baisser la pression. Pourquoi est-il sorti précipitamment de son train? Qu’est-ce qui l’a poussé à foncer sur les gens qui lui bloquaient le passage et à s’extraire du wagon comme un forcené?
Une métaphore indûment filée cause un déraillement de pensées sur la ligne orange. C’est un esprit divergent qui manipule le clavier virtuel de sa tablette numérique, un esprit attiré par les jeux de mots, les calembours, les rimes. Un esprit qui se dissimule derrière les mots qui lui servent d’écran. Que cache-t-il?
Une volonté acharnée de retrouver des souvenirs d’enfance cause une certaine incohérence sur la ligne orange. Les rails ont cette grande qualité de ne jamais bouger, une fois déposés. Ils créent un réseau aux bornes fixes. Mais les rails n’y peuvent rien lorsque confrontés aux aléas d’une mémoire qui ne respecte aucune règle, qui va et vient entre ses souvenirs et ses secrets.
Qu’est-ce qui se passe sur la ligne orange? Rien, absolument rien. Il ne se passe rien sur la lignée orange, car le lieu n’existe pas, ou à peine, c’est un long tunnel interrompu par des quais, où des voyageurs attendent qu’on les transporte ailleurs.
Il se passe que je m’égare sur la ligne orange, je me déleste du présent pour faire du passé mon lieu privilégié d’existence. Les quais, les wagons, les bancs me conduisent à  m’extraire de ma vie pour regagner ce monde imaginaire qui s’ouvre dès que mes doigts se déposent sur un écran réactif.
Le service reprend graduellement sur la ligne orange et la Société de Transport de Montréal me remercie de ma patience.
Vous savez ce que je lui dis à la STM? F…

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